Peter Paul Huth écrit sur les films politiques concernant la guerre à Gaza, les structures militaires aux États-Unis et l'ascension de Vladimir Poutine en Russie.
C’est un film curieux. Visiblement tourné avec des moyens réduits, presque en famille, on pourrait parler d’un ‘peplum en chambre’.
Ce film subversif est d’une désarmante simplicité.
Ceux qui connaissent la nouvelle de Camus, « L’Hôte », qui a inspiré Loin des hommes, s’étonneront de l’expansion que ce texte subit en devenant un film.
Le jury œcuménique du festival de Locarno, en Suisse, a primé Durak (Le Fou), de Youri Bykov, un film russe aux forts accents d’Évangile.
Est-il possible de rester honnête ? On finit par en douter.
Ils sont beaux, certes, mais ce qui est beau dans cette jeunesse, ce sont surtout ses rêves, ses espoirs, mais ceux-ci se brisent sur la dure réalité.
Que l’on se sent petit, pour parler de ce film ! Une rare merveille.
Ce film, inspiré d’un atroce fait divers de lapidation d’un couple non marié en 2012 au nord du Mali, est un cri d’alarme et de révolte poussé par un des meilleurs réalisateurs africains.
Formidable réquisitoire contre l’intégrisme (musulman) et l’oppression qu’il provoque sur les populations auxquelles il s’impose (par les armes).
Plus que la seule liberté d'expression, les terroristes menacent toutes nos libertés individuelles et collectives. Voilà bien pourquoi il ne faut leur céder en rien.

Dossier

Jacques Champeaux, membre du jury œcuménique, et Peter Paul Huth rendent compte de la Berlinale 2024.

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