Pays des Mille et Une Nuits et de la poésie persane, l’Iran a fait du cinéma un art de la suggestion : quand la parole est surveillée, l’image devient poème, et le montage, une figure de style.
Le Festival International du Film de Varsovie s’est déroulé du 9 au 18 octobre. Entre ses différentes sections, il présente une centaine de films, fictions et documentaires, et est principalement orienté vers la production des pays de l’Europe de l’Est. La sélection de la compétition officielle comportait une majorité de films provenant de ces pays mais était malheureusement assez décevante avec beaucoup de films calqués sur le même modèle du film noir où le jeune héros embringué dans la délinquance veut sortir de ce milieu mais n’y arrive pas.
Le christianisme recouvre ici les traditions ancestrales comme le maigre voile blanc et transparent de la mariée les couleurs chaudes et vives de la pauvreté.
Les films qui nous viennent de l'Iran me semblent de plus en plus noires.
C’est le troisième film que je vois à Locarno qui relève du genre conte (après Cosmos et Chant d’hiver) , mais c’est de loin le plus élégant, le plus poétique et le plus profond.
Il peut paraître paradoxal d’associer Bible et Western : pour beaucoup, le western est lié à la vision de cow-boys poursuivant des indiens ou à des bagarres d’ivrognes dans des saloons, ce qui ne paraît pas très « biblique ». Et pourtant la Bible nourrit fortement l’inspiration des grands westerns classiques.
Au Festival de Cannes, l'an dernier, on fêtait les 40 ans d'existence du Jury œcuménique. Depuis 1974 les Jurés ont récompensé 43 films dont trois couples de lauréats ex aequo.
Luther soulignait l’importance de l’éducation. Il disait qu’il était plus grave de négliger l’éducation des jeunes que de violer une vierge, car un viol n’affecte que le corps, alors qu’un manque d’éducation affecte l’esprit et l’âme.
C’est un film très personnel que le réalisateur a écrit juste après la mort de sa propre mère, comme pour exorciser ses angoisses.
FESTIVAL DE CANNES. Le prix du jury œcuménique pour la 68e édition a consacré le film de Nanni Moretti, Mia Madre. Sa mise en scène sur plusieurs niveaux illustre le parcours complexe d’une femme réalisatrice face à l’acceptation du deuil.

Dossier

Jacques Champeaux, membre du jury œcuménique, et Peter Paul Huth rendent compte de la Berlinale 2024.

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