Le festival du film de Hof en est désormais à sa 58e édition et est devenu un emblème de la ville, raison pour laquelle Hof se surnomme volontiers « Home of Films », une expression qui serait due à Wim Wenders. À la fin des années 60 et dans les années 70, la scène cinématographique munichoise s'est installée à Hof (...). En guise de souvenir nostalgique, une projection en 35 mm du premier film de Fassbinder, « Götter der Pest » (Les Dieux de la peste), a été organisée cette année. Reportage de Peter Paul Huth
Est-il possible de rester honnête ? On finit par en douter.
Que l’on se sent petit, pour parler de ce film ! Une rare merveille.
Ils sont beaux, certes, mais ce qui est beau dans cette jeunesse, ce sont surtout ses rêves, ses espoirs, mais ceux-ci se brisent sur la dure réalité.
Ce film, inspiré d’un atroce fait divers de lapidation d’un couple non marié en 2012 au nord du Mali, est un cri d’alarme et de révolte poussé par un des meilleurs réalisateurs africains.
Plus que la seule liberté d'expression, les terroristes menacent toutes nos libertés individuelles et collectives. Voilà bien pourquoi il ne faut leur céder en rien.
Formidable réquisitoire contre l’intégrisme (musulman) et l’oppression qu’il provoque sur les populations auxquelles il s’impose (par les armes).
« Vous êtes le sel de la terre » (Matthieu -5, 13), dit le Christ, s’adressant à ses disciples. La référence à l’humain parcourt tout le film.
Le film fait débat. Les milieux catholiques rejettent ce monde ultraréactionnaire, qui tourne le dos à l’esprit du Concile Vatican II. Les milieux protestants ne se sentent pas à l’aise avec la question de la sainteté. Va-t-on pour autant entrer dans un débat théologique ?
Un film très lourd qui me deçoit après son premier film si prometteur," Renn, wenn Du kannst".

Dossier

Jacques Champeaux, membre du jury œcuménique, et Peter Paul Huth rendent compte de la Berlinale 2024.

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