Fondé en 1951. Un jury Interfilm existe depuis 1964, depuis 1992 un jury œcuménique.

L'Histoire de festival

Le prix dans la Compétition internationale va à réussissent le mieux de mettre en scène, à travers leur talent artistique, un comportement ou un témoignage humain qui correspond aux valeurs de l’évangile ou qui sensibilise le spectateur pour des valeurs spirituelles, humaines ou sociales.

 

1999 Prix

Le prix dans la compétition va à

 

Ça Commence Aujourd´Hui de Bertret Tavernier, France 1999.
Dans le monde d’aujourd’hui, la politique économique et sociale n’arrive plus à bout de la misère du chômage et de l’appauvrissement des familles. Bertrand Tavernier ouvre les yeux et les cœurs des spectateurs pour les besoin des enfants et de leurs familles en montrant un enseignant engagé et plein de ressources, un homme « ordinaire », pas héroïque du tout, en quête de poésie. Le film nous fait ressentir sa colère contre le système et les bureaucrates qui se cachent derrière leurs directives, mais aussi sa capacité à donner un sentiment de sécurité aux enfants et à transformer son monde professionnel et personnel.

Le jury décerne également un prix spécial à un film de la Compétition:

Emporte-Moi de Léa Pool, France 1999.

 

Le prix dans la section Panorama va à


Speak To Me Sisters (Tala Med Mig Systrar) de Maj Wechselmann, Suède/Afrique du Sud 1998.
Dans un monde où l’Apartheid est vu essentiellement à partir d’une perspective masculine, ce film met en avant la résistance de femmes – noires, blanches, indiennes – contre ce système. Son utilisation magistrale de documents d’archive permet au spectateur de mieux comprendre l’histoire de l’Afrique du Sud et la complexité de son vécu marqué par la violence, la perte et l’action politique.

 

Le jury décerne également un prix spécial à un film de la section Panorama:

Alone (Solas) de Benito Zambrano, Spain 1999.

 

Le prix pour un film de la section Forum du nouveau film va à


Dealer de Thomas Arslan, Allemagne 1999.
Can, un jeune dealer du milieu germano-turque de Berlin-Kreuzberg,  est en prison. Il réfléchit sur ses vaines tentatives de quitter ce milieu. Malgré une situation qui paraît sans espoir – sa jeune famille vient de se disloquer – la façon dont Can analyse sans pitié les moments où les mauvaises décisions ont été prises, déploie une force rédemptrice. Des images calmes et sereines et des cadrages clairs montrent un individu qui, en faisant face à son passé, empêtré dans le milieu criminel, en prend la responsabilité et décide d’agir dorénavant autrement.

Jury: INTERFILM – Alyda Faber (Canada), Dietrich Neuhaus (Allemagne), Eduardo T. Panik (Brasilien), Guy Perrot (Suisse), Brigitte Thyssen (Danemark); OCIC – Peter Malone (Australien), Tamara Doularidze (Russie), Guido Convents (Belgien), Stefan Förner (Allemagne), Miguel Reyes Torres (Chili)

 

2000 Prix  

Le prix dans la Compétition internationale va à

WO DE FU QIN MU QIN (The Road Home) de Zhang Yimou
C’est un histoire simple et limpide, composée d’événements de la vie ordinaire. Zhang Yimou nous livre l’histoire de la vie chinoise et des bouleversements politiques pendant quatre décennies, à travers des couleurs lumineuses, des noirs profonds et des blancs éclatants. Il la place dans un milieu rural, enraciné dans la terre, dur et beau. Passé et présent sont maintenus ensemble par les rites du mariage et de l’enterrement qui tous deux incarnent la valeur et la force de l’amour.

 

Le jury œcuménique décerne en outre un prix spécial à un film de la Compétition

MEDIA de Pavel Koutsk, République tchèque 1999
Ce court-métrage montre brillamment comment notre société réclame les médias avant d’en être avalée.

 

Le prix dans la section Panorama, doté de 5 000 DM, va à

BOTÍN DE GUERRA (Spoils of war) de David Blaustein, Argentine/Espagne 1999
Le film retrace la lutte permanente des grand-mères de la place de Mayo en Argenine pour trouver leurs petits-enfants. Ils ont été nés en prison ou kidnappés pendant la dictature militaire (1976-1983). Il décrit le courage de ces femmes qui transforment leurs expériences atroces non en haine, mais en amour. La quête de vérité et d’identité à travers l’amour familial fait émerger un processus de guérison entre les générations. Ce film peut contribuer à une réconciliation impossible jusqu’ici.

 

Le jury œcuménique décerne en outre un prix spécial à un film de la section Panorama:

ECHO de Frédéric Roullier-Gall
Le film montre les sentiments passés et actuels de deux survivants de l’holocauste. En treize minutes d’une grande intensité, il témoigne de la guérison actuelle et de l’espoir après un passé traumatisant.

 

Le prix pour un film de la section Forum du nouveau film, doté de 5 000 DM, va à


DE GROTE VAKANTIE (The long holiday) de Johan van der Keuken, France/Pays-Bas 1999
Face à sa propre mort (il est atteint du cancer), le réalisateur explore la beauté du monde et la menace qui pèse sur lui. Les facettes multiples des êtres humains, des paysages, des nations et des religions se transforment en une chronique intense de sa propre vision du monde.

 

Le jury décerne également une Mention speciale à un film de la section Forum


CINÉMA VÉRITÉ: DEFINING THE MOMENT de Peter Wintonick, Canada 2000
Cinéma vérité raconte l’histoire et l’évolution du film documentaire qui a transformé notre vision du monde, ainsi que le monde, tel que nous le voyons.

JURY: INTERFIL. Hans W. Dannowski (Allemagne), Robin Gurney (Suisse), Vija Beinerte (Litauen), Denyse Muller (France), Raymond Olsen (Danemark), OCIC: Charles Martig (Suisse), Nimfa Watt (Spain), Tom Aitken (RU), Ricardo Yanez (Argentinien), Lothar Strüber (Allemagne)

 

2001 Prix 

Le prix dans la Compétition internationale va à

ITALIESK FOR BEGYNDERE  (Italian for beginners) de Lone Scherfig, Danemark 2000

Ce film très frais et encourageant met en scène avec simplicité et humour des valeurs humaines comme l’amour ou la compassion.

 

Le prix spécial du jury œcuménique va à


WIT de Mike Nichols, Grande-Bretagne/USA 2000

Wit peint un portrait poignant d’une femme devant la mort. Au cours du film, cette spécialiste de la littérature spirituelle doit affronter l’anonymat de la thérapie anti-cancéreuse, elle doit quitter les masques derrière lesquels elle a l’habitude de se cacher, et chercher un espoir qui tienne face à la mort.

 

Le prix pour un film de la section Forum du nouveau film, doté de 5 000 DM, va à


BLUE END de Kaspar Kasics, Suisse 2000

Le film documente de façon classique l’histoire de l’instrumentalisation du corps d’un condamné à mort. La façon dont la justice et la science se comporte avec cette personne nous met devant la question de savoir ce qu’est la dignité humaine.

 

Le prix pour un film de la section Forum du nouveau film, doté de 5 000 DM, va à


DET NYA LANDET de Geir Hansteen Jörgense, Suède 2000

Ce film drôle et plein de bonnes idées nous parle d’amitié et d’espoir, tout en prendant au sérieux le problème des réfugiés.

Jury 2001: INTERFILM: Margrit Frölich (Allemagne), Hans Hodel (Suisse), Jeffrey Mahan (USA), Angelika Obert (Allemagne), Kersti Uibo (Estland), SIGNIS: James Abbot (RU), Michael Graff (Allemagne, président), Cireneo Kuhn (Brazil), Ernesto G. Laura (Italie), Richard Leonard (Australia)

 

2002 Prix

Le prix dans la Compétition internationale va à

Bloody Sunday de Paul Greengrass, GB/Ireland 2001.
Le film montre différents aspects du « bloody Sunday », quand en 1972, lors d’une action militaire à Derry en Irlande du Nord, 13 personnes ont été tuées et 14 blessées pour avoir participé à une manifestation pour la paix. Il fait toucher du doigt les conséquences désastreuses d’une politique qui accepte l’escalade de la violence censée résoudre des problèmes sociaux et religieux.

 

Le prix dans la section Panorama, doté de 2 500 DM, va à
 

L’ange de goudron (Der Engel aus Teer) de Denis Chouinard, Canada 2001.

Le père d’une famille d’immigrés algérien au Canada est sur le point d’être nationalisé quand son fils disparaît. Ensemble avec la petite amie de ce dernier, il part à sa recherche et commence à mieux comprendre et la protestation socio-politique de son fils et les limites de sa propre culture. Un film à la fois touchant et politiquement explosif.

 

Le prix pour un film de la section Forum du nouveau film, doté de 2 500 DM, va à


E minha cara – That’s My Face de Thomas Allen Harris, USA/Brésil 2001.

Le réalisateur afro-américain nous emmène de façon extraordinaire dans un voyage musical plein d’humour vers les racines de sa famille. A travers ses yeux nous découvrons le continent de ses ancêtres, le mouvement pour les droits civiques et la spiritualité si riche de la diaspora afro-américaine.

Jury: Thomas Binotto (Suisse), Gianna Urizio (Italie), Jes Nysten (Danemark), Werner Schneider-Quindeau, Président (Allemagne), Lothar Strüber (Allemagne), Marie-Theres Kreidy (Libanon), Waldemar Plocharski (Pologne), Guido Convents (Belgien), Albert van den Heuvel (Pays-Bas)

 

2003 Prix

Le prix du jury œcuménique pour un film dans la Compétition internationale va à

In This World de Michael Winterbottom, RU 2002

A travers le voyage de deux réfugiés afghans, ce film semi-documentaire témoigne d’une tragédie humaine mondiale persistante. Il montre les circonstances difficiles sous lesquelles les réfugiés cherchent à assurer leur existence et se soumettent aux dangers de l’immigration clandestine. En se plaçant dans la perspective d’un homme et d’un jeune couple, il permet au spectateur de ressentir ce que cela signifie d’être sans droits, à la merci des passeurs.
 

Le prix dans la section Panorama, doté de 2 500 DM, va à

Broken Wings (Knafayim Shuvrot), de Nir Bergman, Israel 2002.
Le film montre la vie d’une famille israëlienne dont les membres doivent affronter, après la mort du père, le deuil, des problèmes de communications, la quête d’identité et le désir de proximité. Le réalisateur met en scène d’une part la dynamique pleine de tension entre les générations, et d’autre part, plutôt de façon indirecte, les conséquences psychique dramatique du conflit politique au Proche Orient pour la vie familiale.

 

Le prix pour un film de la section Forum du nouveau film, doté de 2 500 DM, va à


Edi, de Piotr Trzaskalski, Pologne 2002.
Le film raconte l’histoire de deux amis férailleurs. L’un des deux, Edi, est d’une grande sagesse, droit et prêt à souffrir. Au cours du film, qui peut se lire comme une métaphore pour les problèmes sociaux en Pologne, Edi devient la cible des intérêts et des attaques de la part d’autres. Il en arrive à développer avec obstination une forme de vie qui lui permet de sauvegarder sa propre dignité comme celle des autres.

Jury: Radovan Holub (Tschechien), Doron Kiesel (Allemagne), Thomas Kroll (Allemagne), Charles Martig (Suisse, Président), Denyse Muller (France), Rose Pacatte (USA)

 

2004

Le prix du jury œcuménique pour un film dans la Compétition internationale va à
 

Ae Fond Kiss de Ken Loach, Royaume Unie/Belgique/Allemagne/Italie/Espagne 2004

A l’exemple d’une histoire d’amour entre un jeune Pakistanais et une enseignante catholique, le film met en scène les clivages culturels, religieux et sociaux qu’il faut surmonter pour pouvoir vivre ensemble. Un plaidoyer convaincant pour une communication interculturelle et le fait de s’accepter mutuellement.

 

Le prix dans la section Panorama, doté de 2 500 DM, va à
Svjedoci (Witnesses) de Vinko Brezan, Croatie 2003

Le film utilise de façon remarquable les différents moyens artistiques pour mettre en scène les problèmes moraux en situation de guerre. Il montre que même dans une situation de ce genre il est possible de rester humain. Le seul chemin vers un avenir de paix ne s’ouvre que là où l’on prend le risque de sauvegarder la vie et de garder le respect devant la personne humaine, même quand il s’agit d’un ennemi.

 

Le prix pour un film de la section Forum du nouveau film, doté de 2 500 DM, va à

 

Mi piace lavorare (I Like to Work/Mobbing) de Francesca Comencini, Italie 2004

Le film raconte les souffrances d’une femme qui élève seule son enfant et qui est traitée de façon injuste sur son lieu de travail, soumise à l’harcèlement moral de ses collègues. La réalisatrice souligne de façon provoquante le droit à la justice et la dignité.

Jury: Julienne Munyaneza (Rwanda/Londre), Marjorie Suchocky (USA), Oldrich Selucky (République tchèque), Frank Frost (USA), Lothar Strüber (Allemagne), Werner Schneider-Quindeau (Président, Allemagne)

 

2005

Le prix du jury œcuménique pour un film dans la Compétition internationale va à
Sophie Scholl - Die letzten Tage (Sophie Scholl - The Final Days) de Marc Rothemund, Allemagne 2005

A partir d’un scénario qui inclut de façon remarquable de nouvelles sources historiques, le film montre à travers une esthétique minimaliste et une narration conséquente les six derniers jours de la vie de la résistante Sophie Scholl. Le duel psychologique des acteurs brillants transmet la pensée humaniste et éclairée de la jeune étudiante qui prend racine dans la foi chrétienne. Le film témoigne d’un point de vu chrétien capable de dialogue qui trouve son expression dans le courage civique et la résistance contre des structures de pouvoir totalitaires.

 

Le prix dans la section Panorama, doté de 2 500 DM, va à


Va, Vis et Deviens de Radu Mihaileanu, France/Israel 2004

Un garçon éthiopien d’un milieu chrétien quitte le camp des réfugiés au Soudan et arrive en Israël, le « pays où coulent le lait et le miel ». Il y grandit, se faisant passer pour Juif, et arrive à s’arranger petit à petit avec cette identité composée. Le film permet de comprendre la multiplicité des chemins des réfugiés et encourage à vivre dans des constellations ethniques et religieuses changeantes : grandir spirituellement, vivre et devenir.

 

Le prix pour un film de la section Forum du nouveau film, doté de 2 500 DM, va à

 

Ratziti lihiyot gibor (On the Objection Front) de Shiri Tsur, Israel 2004

Le film raconte le développement personnel de six soldats israëliens qui, après plusieurs années de service militaire, refusent d’accomplir leur service obligatoire annuel dans les territoires occupés. Leurs témoignages permettent de saisir comment la pensée des fondateurs de la tradition juive peut initier un changement de perspective au niveau individuel et social.

Jury: Johanna Haberer (Allemagne), Dina Iordanova (Ecoss/Royaume Uni), Thomas Kroll (président, Allemagne), Clotilde Lee (Corée), Charles Martig (Suisse), Gordon Matties (Canada)

 

2006

Compétition:

Sarajévo, mon amour (Grbavica) de Jasmila Zbanic (Autriche, Bosnia et Hercegovina, Allemagne 2005

Pour sa narration sensible, libre de tout préjugé. Le film met en scène la vulnérabilité humaine et la capacité de l'amour à surmonter la haine et la violence, et montre avec beaucoup de délicatesse la problématique universelle du pardon.

 

Panorama:

Komornik(The Collector) de Feliks Falk, Pologne 2005

·       pour la justesse du portrait des changements politiques dans la Pologne actuelle, tout en racontant une histoire prenante sur le plan éthique sur le problème universel de la corruption;

·       pour la qualité artistique avec laquelle le film met en scène justice et dignité humaine.

Le film raconte l'histoire de l'ascension et de la chute de l'huissier Lucek Bohme qui, au nom de la loi, saisit le bien des débiteurs sans égard pour les circonstances respectives.

 

Forum du nouveau film

Conversations on a Sunday Afternoon de Khalo Matabane, South Africa 2005

Jury: Jörg Herrmann (Allemagne), Milja Radovic (Serbia et Montenegro), Marius Sopterean (Romania), Christine Stark (Président of the Jury, Suisse), David Tlapec (USA), Reinhold Zwick (Allemagne)

 

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2007

Compétition:

Le Mariage de Tuya (Tu Ya de hun shi) de Wang Quan’an, Chine 2006

Tuya habite dans la steppe mongolienne avec son mari handicapé et deux enfants et lutte pour leur survie. Des amis lui conseillent de divorcer et de se remarier afin de se sortir de cette misère financière. Aussi douloureuse que soit ce choix, Tuya et son mari se séparent. Par son jeu de caméra, le réalisateur réussit à nous transmettre d'une part les traditions de cette culture et d'autre part la profonde fidélité, le courage et l'amour de ce couple déchiré par l'ambiguïté de certaines décisions que nous sommes amenés à prendre.

 

Panorama:

Luo ye gui gen (Getting Home) de Zhang Yang, Hongkong, Chine 2006

Zhao décide de reconduire dans sa patrie lointaine le corps de son ami décédé subitement. Pour venir à bout de cette entreprise difficile, il a souvent besoin d'aide. Avec beaucoup d'humour, de fantaisie et d'amour, ce road-movie inhabituel nous raconte comment Zhao va aboutir dans une mission qui à priori semble impossible et ceci grâce à l'aide de nombreuses rencontres qu'il fait tout au long de sa route et qui donneront naissance à une solidarité humaine d'autant plus profonde qu'elles sont issues d'un bas niveau social.

 

Forum du nouveau film :

Chrigu de Jan Gassmann et Christian Ziörjen, Suisse 2007

Chrigu, est un jeune homme qui souffre d'un cancer en phase terminale. Il documente ce long processus qui va le conduire à la mort comme une partie de sa vie et la vie comme une partie de la mort. Avant sa maladie, Chrigu était producteur et réalisateur pour ses amis dans une bande de hip-hop. Leur musique bat le rythme tout au long de ce documentaire soulignant les moments de joie et de peine, de rire et de tristesse, de la vie et de la mort. Chrigu accepte que pour lui la mort soit inéluctable et par là-même donne plus de valeur à la vie.

 

 

Jury: Charles Martig, Suisse (Président), Angelika Obert, Allemagne, Prof. Em. Marjorie Suchocki, USA, Anita Uzulniece, Latvia, et Théo Péporté, Luxemburg

 

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2008

Compétition:

Prix: Il y a longtemps que je t’aime … (I’ve Loved You So Long) de Philippe Claudel, France/Allemagne 2007

Après 15 ans passés en prison, Juliette, avec l'aide de sa s&œlig;ur et de son entourage, trouve peu à peu le pardon et la réconciliation qui lui permettent de renaître, nous montrant ainsi que, quoiqu'il nous arrive, nous valons plus que nos actes.

 

Mention spéciale : Zuo You (In Love We Trust) de Wang Xiao Shuai, Chine 2007

Situé dans la Chine contemporaine, les protagonistes du film soulèvent les questions complexes des relations familiales modernes et du prix de la vie d'un enfant. Ce film est un message universel sur la force de l'amour. Il illustre le pardon et la grâce et nous rappelle cette part d'humanité qui est en chacun de nous.

 

Panorama:

Boy A de John Crowley, Grande Bretagne 2007

En utilisant l'espace et la lumière pour exprimer le repentir et l'espérance d'un jeune homme qui sort de prison, le film montre comment ses efforts pour retrouver une vie normale, sont détruits par l'ignorance des individus et l'outrance des médias.

 

Forum :

Corridor #8 de Boris Despodov, Bulgaria 2008

Corridor 8 dresse un état des lieux de cette région du monde très isolée. Le film parle d'espérance, de guérison et de fraternité. En Macédoine, Albanie et Bulgarie, faisant écho aux voyages de saint Paul, le film pose la question de cette absence de voies de communication. Alors que les frontières, les murs et les barrières dominent la politique des hommes, c'est un rappel à la responsabilité chrétienne et au progrès humain.

 

Jury: Alina Birzache, Romania; Douglas P. Fahleson, USA; Julia Helmke, Allemagne (Président of the jury); Wolfgang Hussmann, Allemagne; Milan Simacek, Czech Republic; Magali van Reeth, France

 

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2009

Compétition:

Prix: 

Lille Soldat (Little Soldier) d’Annette K. Oleson, Danemark 2008

Le film nous introduit dans la problématique d'une jeune femme soldat qui revient d'une mission militaire et doit retourner dans la vie quotidienne. La violence de son père, impliqué dans un réseau international de prostitution, met en route un processus de clarification concernant les rôles homme-femme et père-fille, ainsi que la justice sociale. Le film n'offre pas de solutions simples, mais à la fin s'ouvre la perspective d'une vie auto-déterminée. Tant sur le plan de la dramaturgie que sur celui du jeu des acteurs, cette fiction réussit à mettre en relation de façon convaincante la violence vécue lors d'une mission de paix à l'étranger, mais qui ne transparaît ici que de façon très retenue, et celle, plus cachée mais tout aussi réelle, de la société européenne. Trouver ici l'article sur le site d'Arte.

 

Mentions spéciales : 

- London River de Rachid Bouchareb, Algérie , France, Grande-Bretagne 2009;


Ce film du régisseur algérien Rachid Bouchareb, réunit d'une part une mère chrétienne et de l'autre un père musulman qui tous deux craignent pour la vie de leurs enfants lors d'un attentat à la bombe à Londres en 2005. Il montre comment ils surmontent leurs préjugés respectifs et comment peut naître du respect mutuel au milieu d'une tragédie.

 

- My One et Only de Richard Loncraine, USA 2009

Basé sur une histoire vraie, ce road movie à travers les années 50 aux USA allie de façon intelligente humour et questions existentielles: comment trouver son chemin et que faut-il pour vivre heureux? Le jury a particulièrement apprécié cette légèreté apparente qui se révèle vivifiante dans un contexte de prime abord difficile.

 

Panorama:

Welcome de Philippe Lioret, France 2009

Il s'agit ici d'une quête d'amour. L'histoire entre Simon et Marion est sur le point de se terminer quand elle croise celle entre Bilal et Mina qui n'arrive pas à commencer. Bilal est venu à pied depuis l'Irak pour rejoindre Mina que son père veut marier de force en Angleterre. Bilal est retenu comme immigrant illégal à Calais. Il prend des leçons de natation auprès de Simon dans le fol espoir de traverser la Manche à la nage. L'engagement de Simon pour Bilal donne de nouvelles perspectives. Le réalisateur français arrive à mettre en évidence de façon convaincante comment le chemin vers l'amour entre deux personnes passe par un engagement pour les autres.

 

Forum:

Treeless Mountain de So Yong Kim, Corée du Sud 2008

Au centre de ce film coréen se trouvent deux jeunes sœurs, abandonnées par leur mère à leur tante alcoolique. Perdues dans un monde qui ne veut pas voir leur fragilité, elles ne peuvent compter que sur elles-mêmes. L'histoire est racontée du point de vue des deux filles et sonne très juste. Elle met en évidence les conséquences de l'absence des parents, leur refus de responsabilité et de la marginalisation économique. Tout cela est contrebalancé par la tendresse d'une grand-mère bien enracinée dans la nature qui leur offre ce qu'il y a de plus précieux: son temps.

 

Jury: Guido Convents, Belgium; Jes Nysten, Danemark; Charles Martig, Suisse (Président); Jolyon P. Mitchell, United Kingdom; Joachim Valentin, Allemagne; Waltraud Verlaguet, France

 

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2010

Compétition:

Miel (Bal) de Semih Kaplanoglu, Turquie/Allemagne, 2010

Le film réussit merveilleusement à tracer le portrait d'un petit garçon, futur poète, dont la sensibilité s'éveille au cours de son enfance à la campagne. Youssouf grandit dans les montagnes du Nord-Est de la Turquie. Il est très attaché à la forêt, d'une beauté à couper le souffle. La vie de Youssouf met en évidence les liens entre l'homme et la nature, nourricière non seulement sur le plan matériel, mais aussi spirituel, et souligne l'importance des liens familiaux et communautaires. Bal invite à s'engager dans un cheminement pour explorer cette "forêt". Ce "voyage" reflète l'âme humaine, toujours à la recherche d'idéaux et d'autres humains avec lesquels nous pouvons vivre.

 

Panorama:

Kawasakiho Ruze (Kawasaki’s Rose) de Jan Hrebejk, République tchèque, 2009

Le film raconte un épisode de la vie d'un psychologue reconnu qui travaille sur la mémoire. Plusieurs années auparavant, il a trahi un ami qui a dû quitter de ce fait le pays. Le film questionne l'importance de la vérité et du mensonge, de la responsabilité et du pardon, tant dans la société que dans la famille. Il met en scène le rôle du souvenir à la fois personnel et collectif pour le renouveau d'une société marquée par le totalitarisme de son passé récent.

 

Forum:

Aisheen (Still Alive in Gaza) de Nicolas Wadimoff, Suisse/Qatar, 2010

Ce documentaire a été réalisé immédiatement après la fin de l'offensive israëlienne à Gaza en 2009. Sans donner d'explications explicites, il capte des aperçus de la vie quotidienne à Gaza. Il ne montre pas seulement les ruines, mais aussi la beauté de la plage, des groupes de théâtre d'enfants et la reconstruction d'un manège endommagé par les bombes. Espoir et reconstruction côtoient le deuil d'êtres chers et la perte d'une terre travaillée depuis des générations. La vie se révèle comme aussi résistante que le pissenlit qui perce l'asphalte.

 

Jury: Philip Lee, Canada; Markus Leniger, Allemagne; Ylva Liljeholm, Suède; Edgar Rubio, Mexique; Alberto Ramos Ruiz, Cuba; Werner Schneider-Quindeau, Allemagne (Président)

 

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2011

Compétition:

Prix : Une séparation (Jodaeiye Bader az Simin) d'Ashgar Farhadi, Iran 2011

Ce film expose avec force le conflit dramatique suscité par la vie familiale et simplement le fait de vivre en Iran. Les nombreux thèmes, traités avec équilibre, respect et authenticité, incluent la relation parents-enfants, la séparation des couples, les paramètres éthiques et religieux des décisions. L'impact du film est renforcé par la totale latitude offerte par le réalisateur au spectateur d'adhérer a l'une ou l'autre des solutions proposées. La tension du film est continuellement maintenue avec créativité, sans renoncer à l'exploration fine de chacun des thèmes. Le film éclaire efficacement plusieurs points de vue moraux avec réalisme et une vraie écoute culturelle.

 

Mention spéciale : The Forgiveness of Blood de Joshua Marston, USA/Albanie/Danemark/Italie, 2011

Ce film nous montre avec force un fils qui, au sein d'une famille prise dans le carcan d'une culture de vendetta en Albanie, accède a un sens aigu de ses responsabilites.

 

Panorama:

Prix : Lo roim alaich (Invisible) de Michal Aviad, Israel/Allemagne, 2011

Ce film traite du viol des femmes qui est un problème social fréquent et grave, responsable d'un traumatisme physique et mental. Il montre avec empathie, et une remarquable pertinence psychologique la complexité des sentiments et du comportement des deux victimes qui se rencontrent par hasard. Celle ci vont s'efforcer de surmonter les séquelles à long terme dont elles souffrent. Grâce à la générosité, l'énergie, et le talent de la réalisatrice e des ses deux actrices ce premier film de fiction inspiré par des faits réels, montre un combat réussi pour les droits des femmes et leur dignité.

 

Mention spéciale : Barzakh de Mantas Kvedaravicius, Finlande/Lettonie, 2011

Ce film décrit avec force la rage et le désespoir engendre par les injustices et les atteintes aux droits de l'homme en Tchetchénie après le départ des russes.

 

Forum:

Prix : En terrains connus (Familiar Ground)  de Stéphane Lafleur, Canada, 2011

Ce film offre une structure très originale. Il montre comment des "hasards" peuvent modifier le rapports humains. Il innove en ce qu'il arrive à extraire d'un monde aliéné, au sein duquel les relactions entre les personnes sont fragiles, des moments chaleureux et comiques. Les temps de dialogues sont rares et très travaillés, et la bande-son s'articule très efficacement avec la trame visuelle.

 

Mention spéciale : De engel van Doel (An Angel in Doel)  de Tom Fassaert, Pays-Bas/Belgium, 2011

Ce documentaire montre avec empathie combien le développement et la globalisation affecte les individus dans une communauté de personnes agées à Anvers (Belgique).

 

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2012

Compétition:

Prix : César doit mourir (Cesare deve morire), de Paolo et Vittorio Taviani, Italie 2011

Le monde de la prison prouve la force libératrice de l'art : les prisonniers se retrouvent dans les grands dialogues du Jules César de Shakespeare et grandissent en se dépassant.

 

Mention spéciale : Rebelle (War Witch),  de Kim Nguyen, Canada 2012

A douze ans, Komona est obligée à tuer deux personnes et à devenir enfant-soldat dans une guerre civile africaine. Au milieu des horreurs de la guerre elle trouve un ami avec lequel elle vit son premier amour. Elle arrive à s'enfuir de la violence et à poser un signe d'espérance pour son enfant.

 

Panorama :

Prix : Le mur (Die Wet), de Julian Roman Pölsler, Autriche/Allemagne 2011

Die Wand (Le mur) raconte l'histoire d'une femme qui est enfermée de façon mystérieuse dans une maison des Alpes et doit mettre toute son énergie pour survivre dans cet isolement. L'atmosphère dense et le jeu intense de Martina Gedeck renvoient l'un à l'autreL'angoisse qui l'harcèle dans sa solitude la pousse d'une part vers une réflexion sur elle-même, et d'autre part elle arrive à se libérer de sa vision purement rationnelle du monde et à se rendre compte à quel point l'amour est indispensable à l'humanité.

 

Mention spéciale : La Parade (Parada), de Srdjan Dragojevic (Serbie, Croatie, Macédoine, Slovénie 2011)

Avec un humour magnifique ce film puissant met en scène le défi d'organiser une gay-pride à Belgrade. La réaction très violente contre cette manifestation amène à une alliance improbable et touchante entre des groupes ethniques ennemis et des activistes gays.

 

Forum:

La Demora (The Delay), de Rogrido Plá (Uruguay, Mexique, France, 2012)

Maria doit s'occuper de ses trois enfants et de son père qui souffre de plus en plus de démence. Un jour, à bout de forces, elle l'abandonne dans une partie éloignée de la ville. Le film suit de façon précise et plein d'amour, mais aussi très captivante, ce drame de la vie quotidienne, montrant une grande compréhension pour ses personnages.

 

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