40ème Festival Max Ophüls

14/01/2019 - 20/01/2019
Sarrebruck
Das Ende der Wahrheit (Philipp Leinemann)

Eröffnungsfilm: "Das Ende der Wahrheit" von Philipp Leinemann (© 2018 PROKINO Filmverleih GmbH / Walker + Worm Film / Bernd Schuller)

Le Festival Max Ophuls, dédié au jeune film germanophone, a fêté en 2019 son 40ème anniversaire. Le jury œcuménique a décerné son prix au film "Das melancholische Mädchen" (La fille mélancolique) de Susanne Heinrich. La réalisatrice, fille d’un pasteur, a déclaré lors de la remise de prix qu’elle aurait souhaité s’émanciper de cette filiation. "Mais peut-être ce sont justement mes gènes de prédicateur qui m’ont poussée à m’engager dans la critique féministe du capitalisme. » Son film a également reçu le prix de la meilleure fiction du jury du Festival.

D’autres prix sont allés à "Cronofobia" de Francesco Rizzi (Suisse 2018 : meilleure mise en scène), "Joy" de Sudabeh Mortezai (Autriche 2018 : Prix récompensant un film important pour des questions sociétales), "Nevrland" de Gregor Schmidinger (Autriche 2019 : Prix du jury jeunes) et "Hi, A.I." d’Isa Willinger (Allemagne 2019 : Meilleur documentaire).

62 films ont été montrés dans les quatre sections de compétition (longs métrages de fiction, moyens métrages, documentaires et courts métrages), si on inclut les autres programmes c’étaient plus de 150 films. Le Prix d’honneur du Festival est allé à Iris Berben. Le film d’ouverture était "Das Ende der Wahrheit" (La fin de la vérité) de Philipp Leinemann.

Liens:

Le site du festival

La page du festival sur le site de Pro-Fil

 

Prix

La fille mélancolique
Réalisé par :
2019

A la fois infiniment comique et triste à mourir, des images soignées jusqu’aux moindres détails, des dialogues poétiques qui érigent des relations en style de vie. Le regard sur l’autre reste dans le vide.

Un langage filmique original sans concession ouvre des espaces à la réflexion. Il explore avec précision des situations de notre société, les questionne et les transmet aux spectateurs.

Une jeune femme devient le symptôme d’une société qui ne tient pas ses promesses de bonheur.