Visions du Réel 2015

46ème Festival international de cinéma
17/04/2015 - 25/04/2015
Nyon
Harutyun Khachatryan: Endless Escape, Endless Return (2014)

© Visions du Réel

Harutyun Khachatryan: Endless Escape, Endless Return (2014)

Depuis 46 ans, Visions du Réel, Festival international de cinéma Nyon, se veut un lieu de rencontres, d'échanges, de débats d'idées et de libre expression, où puissent se refléter sans entrave les heurs et malheurs du monde et de la société. Aujourd'hui, les évènements récents l’ont malheureusement démontré, cette mission est plus que jamais nécessaire. «La liberté, si souvent proclamée, est écrasée, foulée aux pieds, les minorités sont anéanties, les droits de l'homme méprisés, l'expression est bâillonnée, quand elle n'est pas froidement assassinée. S'il ne devait rester qu'un lieu de liberté totale, Visions du Réel en serait. Car c'est l'honneur d'un festival tel que le nôtre d'accueillir depuis toujours le monde entier sans censure, sans limitation, en toute liberté. Et quel meilleur support pour y parvenir que le cinéma du réel ? », relève Claude Ruey, Président du Festival.

Face à l’état critique du monde émergent des portraits de femmes d’exception. Résistantes, pionnières, artistes, porteuses d’espoir, ces femmes colorent les films sélectionnés. Les femmes sont par ailleurs également à l’honneur derrière la caméra: 40% des 160 cinéastes retenus par Visions du Réel sont des femmes.

Festival de cinéma du réel reconnu comme l’un des quatre meilleurs du monde, notamment parce qu’il se veut un festival de premières mondiales ou internationales, Visions du Réel connaît un nouveau record avec 3 700 films reçus à Nyon ou dénichés au fil de l’année dans des festivals du monde entier. C’est au final 166 films en provenance de 54 pays, en majorité des premières mondiales ou internationales, dont 28 films suisses, qui seront présentés à Visions du Réel, du 17 au 25 avril prochain dans de différentes sections.

Harutyun Khatchatryan: Border (2009)

A mentionner le focus, auquel la Géorgie sera l’hôte d’honneur avec 15 films, entre autre avec le film «The Pipeline Next Door» de Nino Kirtadzé (2005), qui a obtenu en 2005 le premier prix spécial John Templeton du jury interreligieux. Et l’atelier avec le réalisateur Arménien Harutyun Khachatryan, habitué au festival depuis 1989 et actuellement aussi directeur du festival «Golden Apricot» à Yerevan (auquel un jury œcuménique d’INTERFILM et SIGNIS et présent); un atelier  qui puisse être dû aussi au respect du festival en l’an de la commémoration du centenaire du génocide arménien en Turquie 1915. A l’honneur de l’Arménie, le festival a dans son programme dimanche, 19 Avril à 14h00 dans la “Salle communale” le film “Choeurs en exil” par Nathalie Rossetti, suivi d’un débat en présence de Charles Aznavour, l’ambassadeur Arménien en Suisse.    

Un jury interreligieux proposé par SIGNIS et INTERFILM, est présent au festival et décernera un prix de CHF 5‘000 à un des 16 films de la compétition internationales pour long-métrages, doté conjointement par l’Eglise Catholique Suisse et  Médias-pro, le Département des Médias de la Conférence des Églises réformées de Suisse romande (CER). 

Prix du jury interreligieux

Mères des dieux
Réalisé par :
2015

Mères des dieux apporte une mise en lumière exemplaire sur la quête spirituelle impressionnante de cinq femmes qui tentent de se réconcilier avec les difficultés de leur vie, tout en essayant de partager leur force nouvellement acquise avec les autres. Ce film est artistiquement tout à fait convaincant et raconte son histoire d’une manière très subtile. Mothers of the Gods met l’accent sur la quête plutôt que sur la clôture, ce qui, à notre avis, est essentiel pour un dialogue entre les différents systèmes de croyances.

 

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Homeland (Iraq Year Zero)
Réalisé par :
2015

Homeland porte un regard attentif et respectueux sur la situation fort difficile dans laquelle se retrouve une famille à Baghdad peu avant et peu après la 2e guerre d’Irak. Le film pénètre la conscience des spectateurs et nous rapproche des protagonistes de Homeland. Visuellement, nous parvenons à faire partie de leur vie. Le cinéaste a couru de grands risques en faisant ce film et s’est vu également confronté à une tragédie personnelle.

 

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