5ème Festival des Films du Monde Montréal

Sally, une jeune Suédoise de 30 ans, moderne et libérée, se rend à vélo à l’hôpital pour avorter. Sally est originaire d’une famille ouvrière bien ordonnée. Elle a reçu une excellente éducation. Elle a épousé un juriste, Jonas. Ils ont une petite fille de six ans. Sally veut mettre fin à son mariage et donc à la domination de son mari sur elle. Elle veut être libre, maître de sa vie, pouvoir choisir ses meubles, être bien dans sa peau. S’étant mariée très jeune, son mari a repris le rôle de ses parents.La vie de Sally seule avec sa fille est de courte durée. Elle rencontre Simon, un charmant Bohémien qui a des idées très modernes sur l’indépendance du couple. Ils basent leur liaison sur la camaraderie et le respect mutuel du besoin de liberté de l’autre. Mais Sally ne supporte pas d’être libre, elle se sent insécurisée, devient jalouse, et n’apprécie pas le manque de cadre fixe de leur liaison. Et elle désire avoir un enfant. Simon la quitte alors qu’elle est enceinte, et cette fois il lui est beaucoup plus pénible de décider si elle va garder l’enfant.

Axée sur la condition féminine, cette œuvre présente une vision à la fois critique et compatissante d’une société contemporaine où l’on met en avant la notion de liberté personnelle, en oubliant le prix à payer pour cette liberté. D’une riche complexité, le film s’exprime en termes fortement personnalisés, en insistant sur la responsabilité individuelle.

Brooklyn, dans les années 1940. Reuven et Danny, âgés d’une quinzaine d’années, sont tous deux des juifs très croyants. Danny est un juif conservateur et très traditionnel: son père est un rabbin très connu. Reuven, lui, est beaucoup moins attaché aux traditions. Une amitié les réunira et les obligera à remettre en question leur conception respective.

Un drame traitant de l’identité religieuse et culturelle, qui permet au spectateur de pénétrer dans le monde peu connu des Juifs hassidiques.

En avril 1941, près d’un village yougoslave, des personnes attendent l’autocar qui doit les conduire à Belgrade. Le véhicule arrive enfin, poussif et brinquebalant, conduit par un chauffeur d’âge mûr à l’aspect rude, Krstic, qu’accompagne son fils Misko, un demeuré. Le voyage se révèle fertile en incidents tantôt comiques, tantôt dramatiques. D’autres passagers s’ajoutent en cours de route et le chauffeur fait un détour par une ferme pour embarquer des cochons. Le car est même réquisitionné par des soldats en manoeuvre et l’on apprend que le pays est sous la menace d’une invasion allemande.

A travers un microcosme, ce film évoque la condition humaine d’une manière aigre-douce.