68ème Festival de Cannes 2015

13/05/2015 - 24/05/2015
Cannes
Cannes Festival Poster 2015

© Festival de Cannes

C'est un film français qui a gagné la palme d'or à Cannes : "Dheepan" de Jacques Audiard, qui raconte l'histoire d'émigrants fuyant la guerre civile au Sri Lanka. Le grand prix du jury internationoal, présidé par Joël et Ethan a été attribué au film hongrois  "Saul Fia" de László Nemeth. Le jury œcuménique a décerné son pris à  "Mia madre" de Nanni Moretti et a remis en outre deux mentions. Une lauréate était déjà connue avant le début du festival : la réalisatrice française Agnès Varda, une icône de la Nouvelle Vague, a reçu une palme d'or d'honneur.

Liens :

Le site du jury œcuménique 

Le site du Festivals de Cannes

- La page Cannes 2015 du site de Pro-Fil

Prix

My Mother
Réalisé par :
2014

Pour sa maitrise et son exploration fine et élégante, imprégnée d'humour, de thèmes essentiels dont les différents deuils auxquels la vie nous confronte.

Voir la page sur le site de Pro-Fil avec les différents articles sur ce film 

Sélection officielle
Réalisé par :
2015

Pour sa critique prophétique du monde du travail et sa réflexion incisive sur notre complicité implicite à des logiques marchandes inhumaines.

Réalisé par :
2015

Pour son portrait sensible d’individus et de communautés aux Philippines luttant pour continuer à vivre malgré les catastrophes naturelles les exposant à la souffrance et à la mort.

Taklub, Brillante Mendoza (Teaser)

Lire aussi

Il peut paraître paradoxal d’associer Bible et Western : pour beaucoup, le western est lié à la vision de cow-boys poursuivant des indiens ou à des bagarres d’ivrognes dans des saloons, ce qui ne paraît pas très « biblique ». Et pourtant la Bible nourrit fortement l’inspiration des grands westerns classiques.
Au Festival de Cannes, l'an dernier, on fêtait les 40 ans d'existence du Jury œcuménique. Depuis 1974 les Jurés ont récompensé 43 films dont trois couples de lauréats ex aequo.
Luther soulignait l’importance de l’éducation. Il disait qu’il était plus grave de négliger l’éducation des jeunes que de violer une vierge, car un viol n’affecte que le corps, alors qu’un manque d’éducation affecte l’esprit et l’âme.
C’est un film très personnel que le réalisateur a écrit juste après la mort de sa propre mère, comme pour exorciser ses angoisses.
Vincent Lindon, tout en sobriété, incarne un chômeur de longue durée, père d’un adolescent handicapé.