60ème Festival International du Film Berlin

11/02/2010 - 21/02/2010
Berlin

Les membres du jury œcuménique (de gauche à droite) : Alberto Ramos Ruiz (Cuba), Markus Leniger (Allemagne), Ylva Liljeholm (Suède), Werner Schneider-Quindeau (président, Allemagne), Philip Lee (Canada), Edgar Rubio (Mexique)

 

 

Le président du jury Werner Schneider-Quindeau avec le lauréat Semih Kaplanoglu (l.)

 

Liens : 

Le site du festival

La page du festival sur le site de Pro-Fil 

Prix du jury œcuménique

Bal
Honig
Miel
Réalisé par :
2010

Le film réussit merveilleusement à tracer le portrait d'un petit garçon, futur poète, dont la sensibilité s'éveille au cours de son enfance à la campagne. Youssouf grandit dans les montagnes du Nord-Est de la Turquie. Il est très attaché à la forêt, d'une beauté à couper le souffle. La vie de Youssouf met en évidence les liens entre l'homme et la nature, nourricière non seulement sur le plan matériel, mais aussi spirituel, et souligne l'importance des liens familiaux et communautaires. Bal invite à s'engager dans un cheminement pour explorer cette "forêt". Ce "voyage" reflète l'âme humaine, toujours à la recherche d'idéaux et d'autres humains avec lesquels nous pouvons vivre.

 

​Lien: La page du festival sur le site de Pro-Fil avec des articles sur ce film 

Kawasaki's Rose
Réalisé par :
2009

Le film raconte un épisode de la vie d'un psychologue reconnu qui travaille sur la mémoire. Plusieurs années auparavant, il a trahi un ami qui a dû quitter de ce fait le pays. Le film questionne l'importance de la vérité et du mensonge, de la responsabilité et du pardon, tant dans la société que dans la famille. Il met en scène le rôle du souvenir à la fois personnel et collectif pour le renouveau d'une société marquée par le totalitarisme de son passé récent.

 

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Aisheen (Chroniques de Gaza)
Réalisé par :
2010

Ce documentaire a été réalisé immédiatement après la fin de l'offensive israëlienne à Gaza en 2009. Sans donner d'explications explicites, il capte des aperçus de la vie quotidienne à Gaza. Il ne montre pas seulement les ruines, mais aussi la beauté de la plage, des groupes de théâtre d'enfants et la reconstruction d'un manège endommagé par les bombes. Espoir et reconstruction côtoient le deuil d'êtres chers et la perte d'une terre travaillée depuis des générations. La vie se révèle comme aussi résistante que le pissenlit qui perce l'asphalte.

 

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Nouvelle pressentie depuis le prologue qui annonce le drame avant le générique : une branche casse, Yakup reste suspendu. Cette suspension, ce « non-encore-dit » sont comme le silence de fond du film, l’atmosphère qui l’imprègne.