74ème Festival international du Film Venise

30/08/2017 - 09/09/2017
Venise

Le jury INTERFILM Venise 2017 (photo: Karsten Visarius)

Le jury INTERFILM de la 74ème Monstra de Venise a décerné son septième Prix pour la promotion du dialogue interreligieux au film "Los versos del olvido" (Vers de l’oublie) d’Alireza Khatami (France/Allemagne/Pays-Bas/Chili), soutenu également par les institutions ecclésiastiques. Il fait référence aux dictatures de l’Amérique latine, mais a une vocation universelle. Le film a été montré dans la sélection Orizzonti et a reçu également le prix du meilleur premier film de la FIPRESCI ainsi que le prix du meilleur scénario du jury Orizzonti.

Le festival s’était ouvert avec la production américaine "Downsizing" d’Alexander Payne. 21 films participaient à la compétition internationale. Le jury international sous la présidence de l’actrice américaine Annette Benning a décerné son Lion d’Or à "The Shape of Water" de Guillermo del Toro, un conte de fée romantico-nostalgique avec beaucoup de références au Hollywood des années 1950. Le réalisateur israëlien Samuel Maoz a reçu le Lion d’Argent, le Grand Prix du jury, pour "Foxtrot", un drame familial amer autour de culpabilité et mort sur fond d’un état de guerre latent permanent. Le jury a attribué un Prix spécial à "Sweet Country" de Warwick Thornton, un western australien formellement remarquable qui rappelle le mépris des colonisateurs blancs pour les Aborigènes. Le documentaire "Human Flow" d’Ai Weiweis sur la situation des migrants faisait également partie de la compétition.

Le Jury d’INTERFILM-Jury, pour son septième Prix pour la promotion du dialogue interreligieux, a considéré pour son choix également des films de la sélection "Orizzonti". 

Liens:

Le site du festival

La page du festival sur le site de Pro-Fil

Prix

Oblivion Verses
Les vers de l'oubli
Réalisé par :
2017

Le Prix INTERFILM pour promouvoir le dialogue inter-religieux récompense un film qui allie réalisme dur et poésie visuelle pour raconter une histoire qui transcende le temps et l'espace et s'affranchit des frontières politiques, culturelles et religieuses. Dans Los versos del olvido (Oblivion Verses), Alireza Khatami nous parle de la perte, de la mémoire, de corps disparus et du deuil. Une scénographie et des images convaincantes portent un sentiment profond de compassion et d'humanité. Prendre soin des morts aussi bien que des vivants est ce qui nous unit, même si cela s'est fait à travers des traditions et des rites divers au cours de l'histoire et des religions des hommes.